1er jour du mois Ramadhan 1445 est officiellement fixé au : Lundi 11 mars 2024.

Le site Islamohammed vous souhaite un mois de Ramadhan béni. Qu'Il vous apporte paix, ferveur, piété et solidarité à vos proches et ceux qui vous sont chers.

Les prosternations de la distraction : Soujoud

Quiconque se distrait dans sa prière, en y ajoutant une Raka'a ou une prosternation ou un mouvement semblable, doit se rattraper par deux prosternations après la prière et terminer par le salut final.

S'il retranche, par omission, il est obligé de se prosterner deux fois avant le salut final.

Celui qui omet le Tachahoud médiane, qui l'oublie totalement ou après son redressement, il ne doit pas se rasseoir pour l'accomplir, il doit seulement se prosterner deux fois avant le salut terminal.

Celui qui prononce le salut final avant de terminer sa prière et s'en aperçoit rapidement, doit retourner pour la parachever s'il est encore dans le temps imparti pour la prière et se prosterner deux fois après le salut terminal.

Tout cela est dicté par la parole et les actes du Prophète. En voici quelques exemples :

- Le Prophète sortit de sa prière par le salut final après avoir fait deux Raka'a seulement. Quand on lui fit la remarque, Il compléta la prière en faisant deux prosternations avant le salut final.

- Une autre fois le Prophète se leva sans réciter le Tachahoud après la deuxième Raka'a. Pour rectifier cette omission, Il se prosterna deux fois avant la fin de la prière, puis il dit : "Quand l'un de vous doute dans sa prière et ne sait pas s'il a fait trois ou quatre Raka'as, il doit dissiper tout doute en se basant sur ce dont il est le plus sûr et se prosterner deux fois avant le salut final. Si le nombre des Raka'as était de cinq, les deux prosternations font de la prière un nombre pair. Si le nombre était de quatre Raka'as les deux prosternations constituent un défi à Satan."

Celui qui commet une omission dans sa prière derrière l'imam n'a pas de réparation à faire d'après la majorité des doctes, sauf quand l'omission est de la part de l'imam, alors le priant doit rectifier avec lui, vu la dépendance de sa prière de celle de l'imam.

Les compagnons du Prophète l'avaient suivi dans sa rectification lorsqu'il avait commis une omission dans sa prière.